Le président de l’Assemblée des régulateurs télécoms de l’Afrique centrale (ARTAC) Louis – Marc Sakala, par ailleurs DG de l’ARPCE (l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo Brazzaville), préside ce matin du 22 juin 2023 la 8ème session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC. C’est à l’hôtel le Rotana- Kin Plazza de Kinshasa. Outre le président de l’ARTAC, la cérémonie officielle d’ouverture a connu la présence de M. Augustin KIBASSA, Ministre des PTNTIC de la RDC, de M. Christian KATENDE, Président de l’ARPTC et de M. Abdou Karim SALL, Directeur Général de l’ARTP, invité d’honneur de l’ARTAC, entre autres invités de marque.
Le thème général de la rencontre est : « Autonomisation des agences de régulation des Télécoms : enjeux, défis et perspectives ».
Parmi les intervenants annoncés à la table ronde consacrée à cet effet et juste après l, M Jean-Jacques MASSIMA-LANDJI, Représentant pour l’Afrique Centrale et Madagascar / Union Internationale des Télécommunications. , M. Jean Célestin ENDOKE, Directeur des Affaires Juridiques et Internationales (ARPCE CONGO) ou encore Mme Arafa ADOUM HAMAT, Directrice Générale de l’ARCEP Tchad. Un panel présidé par Mme Love SARA NDEKE, Conseillère en Communication et Relations Publiques du DG ARPCE Congo.
En effet, les marchés des télécommunications ont été ouverts à de nouveaux opérateurs pour instaurer la concurrence. Elle apparaît comme une condition de développement et de performances du marché en termes de qualité des services, de baisse des prix et de couverture universelle.
Pour garantir cette concurrence, suivant les recommandations de l’UIT, les Autorités de Régulation ont été créées dans nos pays respectifs. Ainsi, on note l’existence d’un écosystème constitué des opérateurs (exploitants), des usagers, des Autorités de régulation et d’autres parties prenantes. Ce nouvel écosystème nécessite que chaque partie prenante joue pleinement son rôle pour contribuer efficacement au développement des infrastructures et à l’amélioration de la qualité des services fournis.
D’où l’intérêt des pays se doter des ARN autonomes, pour faire face aux enjeux liés au développement du secteur des Télécommunications/TIC.
Lors de cette table ronde, les intervenants pourront montrer comment les agences de régulation doivent se doter de moyens matériels, humains et financiers pour mener à bien leurs missions. Un accent devrait également être mis sur les conséquences préjudiciables auxquelles seraient exposés les marchés dans les pays où les ARN manquent d’autonomie, ce à cause de plusieurs facteurs, notamment politique, règlementaire, économique, financier et humain.
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