[Digital Business Africa] – En marge de la première édition du Mobile World Congress Africa délocalisée à Kigali au Rwanda, l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) et l’Alliance Smart Africa ont signé un mémorandum d’entente. La signature de cet accord a été faite entre Louis-Marc Sakala, président de l’ARTAC, et Lacina Koné, directeur général de Smart Africa, ce 27 octobre 2022.
Objectif de ce partenariat, adresser ensemble les plus grands défis de développement des télécommunications en Afrique centrale.
Dans cet entretien vidéo avec Beaugas Orain DJOYUM, le directeur de publication de Digital Business africa, le président de l’ARTAC Louis-Marc Sakala apporte plus d’informations sur cet accord ; mais surtout revient sur les projets et réalisations de l’organisation qu’il dirige. Louis-Marc Sakala fait donc le point de ses actions juste quelques mois après son accession à la tête de cette organisation.
Avec SMART AFRICA
Au sujet du MOU avec Smart Africa, Louis-Marc Sakala, par ailleurs directeur général de l’ARPCE Congo, explique au micro de Digital Business Africa : « Ce MOU vise la mise en place d’un cadre de collaboration ensemble. Pourquoi j’ajoute ensemble à collaboration, c’est parce que lorsqu’on parle de collaboration, ce sont souvent des collaborations distantes et qui sont parfois réellement inexistantes. Ensemble parce que nous voulons coordonner les activités au sein de notre sous-région, mais également au sein de l’Afrique. Cette sous-région n’est pas indépendante. Elle fait partie d’un groupe de pays et d’un continent qu’on appelle l’Afrique. Smart Africa englobe la quasi-totalité des pays de l’Afrique et nous avons besoin de coordonner les actions entre Smart Africa qui mène beaucoup de projets et les actions que les décideurs de cette organisation mènent au niveau de la sous-région peuvent avoir des résultats pertinents pour les membres de la sous-région. Nous représentons l’ARTAC, l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale. Nous pouvons parler à l’ensemble des régulateurs et nous aligner sur certains objectifs de la Smart Africa Alliance, mais nous pouvons aussi remonter les inquiétudes ou les idées de nos pays au sein de l’Alliance Smart Africa afin de répondre ensemble aux défis de la sous-région ».
Par Digital Business Africa
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