A la cérémonie officielle de l’ouverture de la 9e session ordinaire de la Conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) le 14 novembre 2024 à l’Hôtel Fleuve Congo by Blazon Hôtels à Kinshasa, le DG de l’ARPCE Congo, Louis-Marc Sakala, président en exercice de l’ARTAC, a présenté les grandes de son action à la tête de l’ARTAC pendant près de deux ans et demi.

Parmi ses nombreuses réalisations, le président sortant de l’ARTAC a mis un accent sur les réalisations au plan de la gouvernance. D’après lui, un chantier ambitieux de modernisation a été mené. « La refonte complète de nos textes fondamentaux, fruit d’un travail collectif acharné, a abouti à l’adoption des nouveaux qui renforcent et clarifient les attributions du comité de coordination et du secrétariat permanent, d’un nouveau règlement financier résolument axé sur la performance. Comme j’aimais à le dire « les régulateurs doivent profiter de leur cotisation » ; L’évolution significative de nos moyens financiers, avec une contribution des membres rehaussée à 15 millions de FCFA, pour organiser plus de formation et de projets entre nous, traduit notre détermination à doter l’ARTAC des ressources nécessaires à ses ambitions. La mise en place d’un code de transparence et l’adoption des normes comptables OHADA dans la gestion de nos finances illustrent notre volonté de nous aligner sur les meilleurs standards internationaux« , a déclaré Louis-Marc Sakala.

Dans le domaine opérationnel, le DG de l’ARPCE se félicite des réalisations concrètes qui impactent directement la vie de nos concitoyens. « L’harmonisation réglementaire, pierre angulaire de notre action, s’est matérialisée par une coordination effective des fréquences aux frontières, notamment entre le Cameroun, le Congo, la RDC, le Gabon et la Guinée Équatoriale. Nous avons également commencé ( et cela n’a pas été facile car notre sous région par rapport à d’autre a bcp de mal a travailler en groupe) mais nous avons réussi a élaboré des positions communes pour la Conférence Mondiale des Radiocommunications de 2023 et mis en place un cadre harmonisé pour la gestion du spectre radioélectrique ce qui a renforcer le statut de l’artac à l’international. Le développement du Free Roaming régional, projet phare de notre mandature, a connu des avancées significatives grâce à l’établissement de liaisons IP directes entre pays membres. Cette initiative a permis une réduction drastique des coûts d’itinérance et engagé les opérateurs dans une dynamique d’intégration régionale prometteuse aux profit des habitants de nos pays et de la facilité des affaires », a énuméré le président sortant de l’ARTAC.

Plus encore, il n’a pas manqué d’énumérer les actions réalisées améliorer le travail de l’ARTAC. « Pour accompagner et soutenir efficacement ces avancées techniques majeures, il nous fallait également moderniser nos propres méthodes de travail et nos outils de communication. C’est dans cette optique que nous avons entrepris une transformation digitale ambitieuse. Le lancement de notre nouveau site web www.regulationartac.org, accompagné de la création d’un espace membres exclusif, illustre notre volonté de digitalisation« , a déclaré Louis-Marc SAKALA.

Partenariats et collaborations

Sur le plan de la coopération, des avancées majeures ont été enregistrées. L’ARTAC collabore désormais avec la CEMAC et la CEEAC. C’est à mettre à son actif. Cela a permis une meilleure coordination des politiques numériques. « Alors que notre partenariat avec la BEAC par exemple nous a ouvert de nouvelles perspectives sur les enjeux de la monnaie électronique, le rapprochement avec Smart Africa nous permet désormais d’être pleinement intégrés au réseau africain unique et de jouir d’accompagnement notamment dans le développement des compétences. La collaboration avec des géants technologiques comme Google, pour le développement des infrastructures sous-marines, et Meta, pour la formation sur les nouveaux enjeux numériques, ainsi que notre partenariat académique avec l’Université de Berkeley, ont considérablement renforcé notre expertise. Je ne saurais oublier dans cette liste des partenariats stratégiques, le grand projet iPRIS 2023-2028 , mis en place avec l’Union Européenne dont le principal objectif est d’améliorer une connectivité inclusive et durale en Afrique subsaharienne en renforçant les capacités opérationnelles de nos organes de régulation. Ce programme qui jadis n’existait qu’en anglais est désormais ouvert en Français grâce à des actions coordonné avec ‘ILR, le Fratel, et l’Artac .Ce programme est gratuit et financé par l’Union européenne pour la mise en place des programme majeurs. Mais nous sommes encore peu de régulateur de l’Afrique centrale à y participer. C’est pour moi l’occasion de demander à tous régulateur présents de s’inscrire et d’y participer« , a souhaité le DG de l’ARPCE.

Lire le discours intégral du président sortant de l’ARTAC, Louis-Marc Sakala

Monsieur le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique de la République Démocratique du Congo,

Distingués membres du Bureau Exécutif de l’ARTAC,

Chers collègues Présidents et Directeurs Généraux des Autorités de Régulation,

Honorables invités,

Mesdames et Messieurs,

C’est avec une profonde émotion, teintée à la fois de fierté et d’humilité, que je m’adresse à vous aujourd’hui, au moment où s’achève mon mandat à la présidence de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale (ARTAC). Ces deux années passées et demie à la tête de notre organisation commune ont été intenses, riches en défis mais surtout en réalisations concrètes, qui ont contribué à façonner notre vision partagée d’une Afrique Centrale numériquement intégrée et inclusive.

Le chemin parcouru depuis la session extraordinaire de Douala, au Cameroun, en mars 2022, où vous m’avez accordé votre confiance, met en lumière notre capacité collective à nous réinventer et à nous adapter aux mutations profondes de notre secteur.

Permettez-moi, avant de poursuivre, d’exprimer ma profonde gratitude à Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République du Congo, Chef de l’État, dont la vision éclairée pour l’économie numérique a impulsé la création d’un environnement propice au développement du numérique dans notre pays le Congo lui permettant de participer au développement de la sous-région Afrique Centrale.

Son soutien déterminé a non seulement permis l’affermissement de notre écosystème numérique national, mais a également contribué au rayonnement de notre organisation, l’ARTAC, au niveau sous-régional. L’engagement des plus hautes autorités congolaises en faveur de la transformation numérique témoigne de leur claire compréhension des enjeux de notre secteur et de leur volonté de faire du Congo un hub numérique en Afrique Centrale.

Je tiens également à exprimer ma profonde reconnaissance à Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo, pour son engagement constant et son ouverture en faveur de l’intégration numérique sous-régionale, en témoigne la présence de la RDC à tous nos grands rendez-vous.

Mes remerciements vont aussi à tous les dirigeants des Etats de la sous- région pour leur soutien indéfectible à notre organisation.

Enfin comment ne pas saluer chaleureusement et remercier nos hôtes de l’ARPTC pour l’accueil chaleureux qui nous est toujours réservé à chaque fois que nous séjournons à Kinshasa . Oui, la République Démocratique du Congo, par son leadership et son engagement dans le développement du numérique, joue un rôle moteur dans la dynamique d’intégration de notre sous-région.

Monsieur le Ministre
Distingués membres du Bureau Exécutif de l’ARTAC,

Chers collègues Présidents et Directeurs Généraux des Autorités de Régulation,

Honorables invités,

C’est dans ce contexte favorable et porteur que notre organisation a pu déployer une stratégie ambitieuse et avant gardiste de transformation, , en y intégrant le soucis d’aborder des thèmes plus pertinents pdt nos conférences et nos séminaires // comme le témoigne aujourd’hui les thèmes qui seront abordé à savoir :

1- CONTRIBUTION DES REGULATEURS DES TELECOMMUNICATIONS A LA STRATEGIE DE SECURITE DES DONNEES EN AFRIQUE CENTRALE

2- L’exploitation du segment spatial et fourniture de Broadband par satellite
3- comment concilier innovation et accès aux services financiers pour tous. 4- En y associant des intervention d’aider nos régulateurs à récupérer des taxes

Cette dynamique transformatrice de l’ARTAC dans laquelle nous avons travaillé s’est d’abord manifestée par une refonte institutionnelle profonde, premier pilier de notre action. L’ARTAC ne s’est pas contentée d’évoluer, elle s’est véritablement métamorphosée. La transformation de l’ARTAC, avec l’incorporation du secteur postal dans notre mandat, marque un tournant historique qui transcende la simple extension de nos prérogatives. Une telle refonte redéfinit fondamentalement notre approche de la régulation sous-régionale et ouvre de nouvelles perspectives pour l’intégration de nos marchés, elle permettra aussi au secteurs postal d’accompagner les évolutions du secteur frère des communications électronique avec grande vision de voir lesmarket place comme Amazon, alibaba, la Fnac… se developper en Afrique central n y incluant les livraison de colis qui relèvera notre secteur postal.

La concrétisation de cette vision novatrice de faire adhérer la Poste à l’Artac , actée lors de la mémorable session de Kinshasa en juin 2023, témoigne de notre capacité à anticiper les convergences technologiques et à nous positionner comme des régulateurs modernes et intégrés.

Sur le plan de la gouvernance, nous avons entrepris pdt ces deux ans et demi un chantier ambitieux de modernisation. La refonte complète de nos textes fondamentaux, fruit d’un travail collectif acharné, a abouti à l’adoption des nouveaux qui renforcent et clarifient les attributions du comité de coordination et du secrétariat permanent, d’un nouveau règlement financier résolument axé sur la performance. Comme j’aimais à le dire « les régulateurs doivent profiter de leur cotisation » ; L’évolution significative de nos moyens financiers, avec une contribution des membres rehaussée à 15 millions de FCFA, pour organiser plus de formation et de projets entre nous, traduit notre détermination à doter l’ARTAC des ressources nécessaires à ses ambitions. La mise en place d’un code de transparence et l’adoption des normes comptables OHADA dans la gestion de nos finances illustrent notre volonté de nous aligner sur les meilleurs standards internationaux.

La modernisation de notre cadre institutionnel nous a naturellement conduit à repenser en profondeur nos modes d’action sur le terrain. Dans le domaine opérationnel, nous pouvons nous féliciter des réalisations concrètes qui

impactent directement la vie de nos concitoyens. L’harmonisation réglementaire, pierre angulaire de notre action, s’est matérialisée par une coordination effective des fréquences aux frontières, notamment entre le Cameroun, le Congo, la RDC, le Gabon et la Guinée Équatoriale. Nous avons également commencé ( et cela n’a pas été facile car notre sous région par rapport à d’autre a bcp de mal a travailler en groupe) mais nous avons réussi a élaboré des positions communes pour la Conférence Mondiale des Radiocommunications de 2023 et mis en place un cadre harmonisé pour la gestion du spectre radioélectrique ce qui a renforcer le statut de l’artac à l’international.

Le développement du Free Roaming régional, projet phare de notre mandature, a connu des avancées significatives grâce à l’établissement de liaisons IP directes entre pays membres. Cette initiative a permis une réduction drastique des coûts d’itinérance et engagé les opérateurs dans une dynamique d’intégration régionale prometteuse aux profit des habitants de nos pays et de la facilité des affaires.

Pour accompagner et soutenir efficacement ces avancées techniques majeures, il nous fallait également moderniser nos propres méthodes de travail et nos outils de communication. C’est dans cette optique que nous avons entrepris une transformation digitale ambitieuse. Le lancement de notre nouveau site web www.regulationartac.org, accompagné de la création d’un espace membres exclusif, illustre notre volonté de digitalisation.

Monsieur le Ministre
Distingués membres du Bureau Exécutif de l’ARTAC,

Chers collègues Présidents et Directeurs Généraux des Autorités de Régulation,

Honorables invités,

Si ces avancées internes sont remarquables, c’est notre capacité à mobiliser un réseau de partenaires stratégiques qui a véritablement démultiplié notre impact. Les alliances que nous avons forgées ont oh combien … considérablement enrichi notre action.

Notre collaboration avec la CEMAC et la CEEAC a permis une meilleure coordination des politiques numériques. Alors que notre partenariat avec la BEAC par exemple nous a ouvert de nouvelles perspectives sur les enjeux de la monnaie électronique, le rapprochement avec Smart Africa nous permet désormais d’être pleinement intégrés au réseau africain unique et de jouir d’accompagnement notamment dans le développement des compétences. La collaboration avec des géants technologiques comme Google, pour le développement des infrastructures sous-marines, et Meta, pour la formation sur les nouveaux enjeux numériques, ainsi que notre partenariat académique avec l’Université de Berkeley, ont considérablement renforcé notre expertise. Je ne saurais oublier dans cette liste des partenariats stratégiques, le grand projet iPRIS 2023-2028 , mis en place avec l’Union Européenne dont le principal objectif est d’améliorer une connectivité inclusive et durale en Afrique subsaharienne en renforçant les capacités opérationnelles de nos organes de régulation.

Ce programme qui jadis n’existait qu’en anglais est désormais ouvert en Français grâce à des actions coordonné avec ‘ILR, le Fratel, et l’Artac .

Ce programme est gratuit et financé par l’Union européenne pour la mise en place des programme majeurs. Mais nous sommes encore peu de régulateur de l’Afrique central a y participer. C’est pour moi l’occasion de demander à tous régulateur présents de s’inscrire et d’y participer .

Cybersecurité pour l’Afrique centrale …

Ces réussites collectives me conduisent naturellement à rendre un hommage appuyé à ceux qui en ont été les artisans avec moi dans ce mandat. Je tiens en premier lieu à saluer l’engagement exemplaire de mon collègue du Bureau Exécutif de l’ARTAC, M. Christian KATENDE MUKINAYI, Vice-Président, dont le soutien indéfectible a été le pilier de notre action commune, ainsi que ma sœur Lydie OMANGA. Je salue également le travail remarquable de notre dévouée Secrétaire Permanente, Madame EDANDE Bernice Nériste épouse OTYE OWONA, et son équipe, dont le professionnalisme et le dévouement ont permis la concrétisation de nos ambitions. Je suis très triste qu’elle ne soit pas présente au moment où je quitte la présidence de l’ARTAC.

Une mention spéciale doit être faite aux points focaux de chaque pays membre, véritables chevilles ouvrières de notre organisation, qui ont assuré le suivi et la mise en œuvre de nos résolutions sur le terrain. L’ensemble du personnel des régulateurs membres mérite également notre reconnaissance pour leur expertise et leur engagement qui ont nourri nos réflexions et enrichi nos actions. Je n’oublie pas nos partenaires techniques et financiers, qui nous ont accompagnés dans cette phase cruciale de notre développement.

Et un remerciement pour mon équipe de L‘ARPCE CONGO Wilson Bokatola ; Célestin Endoke, Jean Arnaud Ngoua, Monique Obili , Maricia Toma et d’autre qui m’on bcp soutenu pendant ces deux ans. Je sais que je suis souvent très speed mais vous arrivez à suivre , je suis fier de vous.

Monsieur le Ministre
Distingués membres du Bureau Exécutif de l’ARTAC

Chers collègues Présidents et Directeurs Généraux des Autorités de Régulation,

Honorables invités,

Ces remerciements, loin d’être une conclusion, nous projettent vers l’avenir. À mon successeur, je transmets non seulement un héritage, mais surtout une dynamique porteuse de nouveaux défis. Je cède à mon successeur une organisation transformée et des chantiers passionnants contenus dans le plan stratégique 2025-2027, La période qui s’ouvre avec l’intégration des activités postales, constitue l’ un des défis majeurs à relever . Le déploiement à grande échelle du Free Roaming régional et l’harmonisation des politiques postales dans notre espace devront être menés à leur terme. Le développement d’une expertise commune face aux défis technologiques et le renforcement de notre position dans les instances internationales restent des objectifs prioritaires.

L’ARTAC d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier. Nous avons posé ensemble les fondations d’une régulation moderne, efficiente et adaptée aux enjeux du 21e siècle. Notre organisation est désormais reconnue au niveau international comme un acteur incontournable de l’intégration numérique en

Afrique Centrale, une référence en matière de régulation collaborative et un modèle d’adaptation aux mutations technologiques.

Je reste intimement convaincu que sous la nouvelle direction qui sera mise en place, notre organisation continuera à porter haut les ambitions de modernisation et d’intégration de notre sous-région. Les défis qui nous attendent sont nombreux, mais les bases solides que nous avons établies ensemble constituent un tremplin vers de nouvelles réussites.

Chers collègues, au moment de passer le témoin, je mesure le chemin parcouru et l’ampleur du travail accompli. Si nous pouvons être fiers de nos réalisations, c’est avant tout parce qu’elles sont d’abord par la grâce et l’aide du bon Dieu seul, et le fruit d’un effort collectif, d’une vision partagée et d’un engagement commun au service du développement de nos pays.

Je vous remercie pour votre confiance indéfectible et votre soutien constant tout au long de ce mandat de plus de 2 ans et demi qui s’achève. Je reste convaincu qu’ensemble, nous avons posé de nouveaux jalons qui permettront assurément à l’ARTAC de mieux répondre aux enjeux et aux défis qui se posent aux régulateurs des Postes et des Communications Électroniques dans notre sous-région.

Vive l’ARTAC !
Vive l’intégration numérique en Afrique Centrale ! Vive la coopération sous-régionale !
Je vous remercie de votre aimable attention.